Six mois de la Sorcière et le Protecteur, six mois que j’ai réalisé mon rêve de gosse et six mois que je prends plus le train que ces cinq dernières années réunies pour vous rencontrer en dédicaces. Quatre mois du second tome de ma duologie est sorti, et tout autant de temps d’existence de cette newsletter, où je vous parle pas mal de l’envers du décor de l’édition et de mes états d’âmes de jeune – du moins en terme de présence en librairie, sinon, j’ai 30 ans et je bois de la tisane sous un plaid, même en été – autrice publiée.
Si vous avez déjà lu les précédents numéros de cette infolettre, vous savez que si signer un contrat d’édition m’a rendue infiniment heureuse, tout n’est pas rose. Ce milieu n’est pas facile, et y naviguer avec un trouble anxieux généralisé comme boussole, encore moins.
Ceci dit, si j’aborde toujours les choses ici avec franchise et un soupçon d’ironie, ce numéro n’aura rien d’une pity party. Le but, c’est de répondre aux questions que vous m’avez posé sur Instagram, sans langue de bois, évidemment, mais aussi sans violons.
Posons déjà les choses, car si vous vous attendiez à du drama où à ce que je crache sur la maison d’édition qui m’a donnée ma chance, vous allez être déçue : je suis globalement très heureuse de ces premiers mois d’édition.
Cela ne m’empêchera cependant pas de répondre à vos questions – du moins, celles qu’on m’a posé sur Insta, faut suivre –, que j’ai synthétisées en interrogations plus transversales… donc ne vous vexez pas si la votre n’apparaît pas au mot près, j’ai essayé de condenser pour ne pas me répéter et n’oublier personne. Vous êtes prêt·e·s ?
Ah, juste avant qu’on se lance dans le vif du sujet, je me permets de rappeler que je dis “mon premier roman” mais qu’il s’agit des deux tomes de La Sorcière & le Protecteur, une duologie de romantasy publiée chez Nisha et caetera. Cette maison est diffusée et distribuée en librairie, et voici un résumé succin du premier tome, sous ces sublissimes mock-up de mes non moins mirobolantes couvertures (les deux titres brillent).
Quand Caolan, un chevalier en exil traumatisé par une guerre qui a décimé les siens, sauve de la noyade Yaraa, une sorcière amnésique dont le navire a fait naufrage sur son île, sa vie bascule. La jeune femme met sans dessus dessous la vie de Cal, son exil, mais aussi ses certitudes et ses sentiments... Ensemble, ils devront s'allier pour survivre aux menaces qui suivent Yaraa comme son ombre et protéger les secrets de Caolan.
🌙 Tropes principaux : slow burn - grumpy x sunshine - amour interdit - chevalier et serment d’honneur - sorcière et magie - collaboration et proximité forcée🔥
📚 Inspirations : Jane Eyre, Star Wars, Orgueils et Préjugés, Pirates des Caraïbes, the Witcher.
♦ Qu’est-ce que j’ai appris grâce à la sortie de ma duologie ?
Énormément de choses ! Je connaissais déjà le milieu éditorial, de part mon métier de (autrice est évidemment mon second métier, mais ne paie pas encore mon loyer, et puis même j’adore être) traductrice littéraire, mais aussi mes études (j’ai fait, après ma LLCE anglais, un master métiers du livres et de l’édition). Mais on a beau connaître la chaîne du livre et les étapes par lesquelles passe un texte avant sa publication, c’est complètement différent quand le texte en question est le votre.
J’ai eu la chance de travailler avec une éditrice géniale (Zoé, si tu passes, cœur sur toi, t’es la meilleure) et une équipe très compétente chez Nisha. J’ai été impliquée dans le design de la couverture, mais on m’a aussi consultée sur les éléments de maquette et j’ai réappris à découvrir toutes les étapes de conception d’un roman des étoiles dans les yeux, parce que aaaaaaaah, cette fois c’était le mien.
Voilà les leçons que je retiens surtout de cette première expériences :
🌙 Oser demander & se faire entendre
J’ai demandé une campagne de précommande et si je n’en ai finalement pas obtenue, j’ai ensuite demandé la réalisation de marque-pages et leur impression, ainsi que des illustrations que j’avais moi-même commandées pour les dédicaces, faute de budget alloué. Ma maison a accepté, tout comme d’organiser un concours sur nos comptes joints pour faire gagner des exemplaires du roman, que Nisha a fourni, et les expédier. J’ai aussi demandé s’il était possible de faire une date à Paris, et ma responsable éditoriale a mobilisé son réseau pour rendre cela possible.
En soit, ce n’est pas grand chose, mais ces petits éléments mis bout à bout m’ont appris à poser des questions et ne pas rester passive. J’en pose peut-être trop, mais l’édition est à mon sens un milieu où on doit être proactif·ve pour obtenir des ouvertures et des à côtés au roman. On ne nous dit pas toujours oui, mais on aura tenté ! Je me dis que pour ma prochaine expérience, j’en poserai encore plus - désolée d’avance aux personnes qui collaboreront avec moi. 😅
🌙 J’aime bien, en fait ?!
Eh oui, je suis capable d’exprimer une opinion positive.
J’ai découvert que j’adorais dédicacer mes livres, en parler, les pitcher à des inconnu·e·s, même. J’aime trop, je veux que ça reste mon second métier. J’adore parler de mes personnages, j’adore qu’on m’écrive en cours de lecture pour m’engueuler, j’adore voir mon roman en librairie et sur insta, j’adore même envoyer les reviews négatives à mes copines pour rager, en faisant peu ou proue cette tête :
Bref. J’aime bien être autrice.
Ça doit vous sembler logique, mais ça ne l’était pas du tout pour moi, de prime abord. Déjà parce que j’ai tendance à flâner de passions en passions tel un papillon du hobby depuis l’enfance, et que si l’écriture avait toujours été une constante dans ma vie, elle m’a aussi été trop douloureuse pendant un temps. J’avais peur qu’exposer ainsi mes mots en place publique me détruise, que je sois incapable d’interagir avec mon lectorat, de donner le change, d’assumer mes engagements d’autrice, et tout simplement, j’étais terrifiée à l’idée d’imploser sous la pression et l’anxiété conjointes. Ça n’a pas été une promenade de santé, ça non, mais punaise, qu’est-ce que je suis heureuse de l’avoir fait.
🌙 Se ménager
L’édition, c’est un marathon, pas une course. Je suis fière de tout ce qu’on a accompli en début d’année avec mon éditrice et ma maison d’édition, mais de janvier à juin, je n’ai fait QUE ÇA. J’ai mangé, respiré, dormi La Sorcière et le Protecteur.
J’ai travaillé sur les deux tomes en parallèle (la réécriture du second pendant les corrections édito, puis ortho typo du premier, par exemple, puis le bon à tirer à relire du premier juste avant les corrections du second), ce qui a permis une sortie aussi rapprochée des deux tomes. J’ai ensuite charbonné sur la communication, tout en enchaînant les dédicaces en juin, mois de sortie du premier tome et… Je rattrape encore ma fatigue, petit à petit.
J’ai épuisé mes réserves d’énergie, tant j’enchaînais journées de traduction et soirées d’écriture à un rythme assez intense, au point que ça m’a déclenché des épisodes de fatigues oculaires (pour la première fois de ma vie). J’ai travaillé pendant mes crises d’endométriose. J’en ai trop fait sur le plan de la com, parce que j’avais l’impression qu’on ne voyait pas assez mes bouquins passer en ligne, au risque de me dégouter de cet aspect de mon métier que j’aime et auquel je m’adonne pourtant volontiers. J’apprends à lâcher du lest, depuis, et je me répète que les réseaux ne sont qu’un fragment de la vie d’un roman diffusé en librairie.
Moi qui parlait ci-dessus d’apprendre à dire non, je le sais aujourd’hui : je n’accepterai plus de sortie aussi rapprochées si cela entraîne de tels délais à tenir. J’ai tout rendu à temps, même si j’ai demandé à décaler certaines échéances, évidemment, mais à quel prix ? Je remonte encore la pente. Je n’en veux à personne, j’ai fait ce choix, en voyant les plannings, je savais déjà que j’allais en baver.
Si je réécris un jour une saga, soit je demanderai des sorties plus humainement tenables pour moi – même si on perd forcément une partie du lectorat entre deux tomes, et que des sorties si proches réduiraient cet écart, en théorie –, soit j’accepterai que les roman sortent des mois, voire des années plus tard. J’avais hâte d’être publiée, j’étais honorée que Nisha veuille ouvrir sa collection de romantasy avec mes bébés (et encore merci, punaise ♥), mais je sais aujourd’hui qu’avec mon anxiété, mes autres pépins psy et physiques, et comme l’écriture n’est pas le métier qui paie mes factures, je ne pourrais sans doute pas resigner pour un tel rodéo. Une chevauchée à dos de pur sang, à la limite, mais je ne veux pas revivre ça.
♦ Est-ce que j’ai des regrets ?
🌙 Too fast too anxious
Pour enchaîner avec la question précédente, oui, un peu, que mes deux romans soient sortis autant l’un à la suite de l’autre – deux mois d’écart entre les premier et le second. C’était intense, trop pour moi, je pense. J’aurais eu besoin de plus de temps pour me remettre et digérer la sortie de mon premier tome, avant que le second sorte. Ce n’est pas la faute de la ME, qui fonctionne ainsi avec les suites de saga, je le savais. Hate the game, don’t hate the player, comme on dit. Je ne m’en veux pas, mais je suis un peu triste de n’avoir pas du tout profité de la sortie de mon tome deux, à cause de mon état psy désastreux en août, alors que c’est mon préféré de la duologie. J’apprends à savourer maintenant, petit à petit, mais il y a comme un goût de joie manquée.
J’ai aussi voulu reprendre l’écriture tout de suite, pour ne pas trop penser à la sortie, et BAM, je me suis cassée la margoulette. J’étais trop fragile, trop à fleur de peau, trop fébrile. Même avec un plan déjà bien rôdé et des premiers chapitres posés pour la romance contemporaine que j’ai mise en pause en signant mes deux contrats d’édition pour LSLP, il m’aura fallu des mois pour être en état de vraiment reprendre du service. D’en avoir envie, surtout, et d’avoir refait mon capital santé et estime de moi. La prochaine fois, j’espère être capable de bien me remettre avant de penser que je peux me refaire, tel Patrick Bruel qui s’endette à un tournois de poker.
🌙 Pas la reine de la négoce
Je n’ai pas négocié mon contrat, car je sortais d’une presque expérience de publication assez difficile (j’ai failli signer chez une petite ME qui m’a fait beaucoup de mal, on va pas entrer dans les détails, mais voilà). Du coup, moi qui pensais que “ouin ouin mon roman ne sortira jamais, du coup”, la proposition de Nisha est tombée comme un miracle. Le contact était top, tout ce qu’on me disait me paraissait sérieux (à raison, je précise que je n’ai pas déchanté depuis) et j’ai signé le contrat qui était, on va pas se mentir, très correct.
MAIS, la règle est qu’il faut toujours négocier son contrat, déjà par principe, mais aussi parce que c’est ainsi qu’on fait bouger les choses et les pratiques, pas que pour soi, mais aussi ses collègues. Demander plus de DA ou d’à-valoir, même si on m’envoie chier, c’est quelque chose que je veux mettre en place pour la suite. Et que je fais en traduction, d’ailleurs, donc je sais que je peux au moins tenter.
Je n’en étais pas capable pour cette première expérience, mais la prochaine fois – si bien sûr, je parviens à terminer d’autres romans et que des éditeurices géniaux·ales en veulent, wink wink – j’espère y parvenir. Parce que bon, je suis syndiquée et tout, c’est pas que pour faire joli, les convictions.
♦ Qu’est-ce que je ne changerais pour rien au monde ?
Ça, c’est facile. L’alignement de planète qui a conduit mon éditrice à lire mon manuscrit.
J’ai vraiment vécu un taf édito de rêve. Niveau personnalité et philosophie de travail, tout collait. On s’entendait bien, on rigolait, ET on a fait un taf de malade sur ces deux manuscrits, qui sont devenus des romans entre les mains expertes de Zoé et à travers mes larmes, quand j’ai vu les 4523659 révisions à traiter par tome.
Ce travail édito, c’était éprouvant, mais à la fois une belle rencontre humaine et le moment où j’ai vu mes textes évoluer comme je l’espérais. J’ai eu la chance de tomber sur une personne qui a compris mes intentions, l’essence de mes personnages et de ces deux récits, qui me challengeait là où il le fallait, écoutait mes rares, mais passionnées défenses de certains darlings d’écriture à tuer, et m’a accompagnée tout du long comme personne. Je suis super fière de la qualité finale des manuscrit, et je peux vraiment affirmer en vous regardant droit dans les yeux (enfin, c’est métaphorique, promis, j’ai pas l’air si zinzin que ça en dédicaces) que je pense qu’on a poussé ces deux tomes au maximum. Ils sont tout ce que j’espérais qu’ils soient, deux petites briques pleines de colère, d’amour, d’idiots tous cassés mais attachants et de scènes d’aventure comme je les aime.
J’ai conscience de la chance que j’ai eue de faire une telle rencontre dans un milieu si vaste, et j’aurais presque, mais alors presque envie de recommencer l’édito de ces deux gros bébés si je le pouvais.
♦ À quelles difficultés est-ce que je me suis heurtée ?
Oh, ben des tas, vous savez, il n’y a pas vraiment d’autre état pour un·e jeune auteurice que celui d’un cornichon qui marine dans son jus, les mois précédant et suivant la sortie de son texte, mais si je devais en citer deux :
🌙 Anxiété, anxiété, tu m’auras pas
Vous la connaissez, eh oui, c’est elle, la star de cette newsletter, ✨l’anxiété. ✨
Est-ce que les gens vont aimer mon livre ? Est-ce qu’il va se vendre ? On fait quoi si personne ne l’apprécie ? Si personne ne vient en dédicace ? Et si j’ai une crise d’endo pendant une séance ? Et si j’oublie mes cachets ? Et si…
Bon, je ne vais pas vous refaire la totale, car j’exploite cette thématique – encore beaucoup trop présente dans mon quotidien d’autrice et ma vie en général – dans les précédents numéros, que vous pouvez consulter ici.
Mais oui, c’est difficile de lâcher le contrôle sur son travail, surtout un produit aussi personnel et infusé de nous qu’un roman, et de le laisser vivre entre les mains de son lectorat et des professionnels·elles du livre chargé·e·s de le promouvoir, de l’acheminer et de l’exploiter (droits qu’on cède, donc hey, pétons un coup, ce n’est pas notre travail d’auteurice en édition traditionnelle). Mais on apprend.
Je continue de voir ma psy, je travaille sur moi, je m’accorde du répit, j’apprends à me connaître en tant qu’autrice, et j’avance. ♥
🌙 Patience, tu apprendras
Je ne pense pas que La Sorcière et le Protecteur sera un best seller, et si je l’ai vite admis, j’ai eu du mal à ne pas donner des coups d’épées dans l’eau, tel Caolan qui essaie de résister au pouvoir que Yaraa a sur lui (avez-vous vu cette promo subtile et dissimulée).
Attention, je n’ai pas encore accès aux ventes de la première année d’exercice, que ma ME devrait me communiquer en 2025, mais je pense pouvoir interpréter le tableau général : j’espère qu’on dépassera les 500 exemplaires vendus (seuil critique pour un premier roman) et je serais extatique qu’on atteigne les mille pour le premier tome, soit logiquement la moitié à chaque fois pour le second. Ce serait très beau, et ça me comblerait de joie, mais je ne m’attends pas à plus.
Les ventes confirmeront sans aucun doute que je ne suis pas la star de Nisha, mais ça, je m’en fiche un peu. Je n’avais pas d’attentes en amont, je ne m’attendais même pas à ce que cette duologie sorte en librairie. C’est beau pour un premier manuscrit. C’est génial, pour une duologie. La structure qui m’a signé a pris un risque, j’aimerais tant l’avoir justifié par des jolies ventes, mais j’essaie de me tranquilliser, et de me rappeler que mon taf, c’est d’écrire un bon roman. Tout le reste, c’est celui de ma maison.
Mais ces questions et cette prise de conscience m’ont d’abord paniquée, car je pensais tout de suite à ce que je pouvais faire de plus.
La com. Les dédicaces. Le prochain texte. Vite, produire, du contenu, un roman, solliciter des libraires. Je pense que j’en ai trop fait, encore une fois, et qu’accepter que j’étais un titre de catalogue, avec le potentiel de devenir un bon titre de fonds en romantasy française, avec le bouche à oreille, le temps et un travail de longue haleine pour faire connaître la duologie, c’était ce sur quoi je devais concentrer mes efforts. J’ai eu la chance que ma ME me soutienne sur une tournée de dédicace, et que quelques dates m’aient été proposées pour 2025. La vie de ma duologie est loin d’être terminée.
Aussi, j’ai fini par comprendre et accepter que je ne sortirais sans doute pas un livre par an. J’ai eu la chance de signer mon premier manuscrit, je n’ai rien d’autre sous le coude. Je dois écrire d’autres bouquins, et pour cela, j’ai besoin de temps. Déjà pour cimenter une idée, faire vivre le projet dans ma tête, le laisser maturer, puis le rédiger. C’est mon processus, et sur le plan créatif, il me rend super heureuse. Il faut juste que j’accepte les conséquences qui en découlent en terme de carrière et de présence.
Mais vous savez quoi, je crois que je suis enfin en paix avec cette vérité, propre à mon fonctionnement artistique et perso, et fière de tout ce que j’ai accompli cette année, malgré quelques cascades, pas réalisées par une professionnelle. Je n’ai plus peur qu’on me lise, j’ai moins peur qu’on m’oublie.
♦ Quels conseils donnerais-je à de jeunes auteurices ?
💜 Ne regardez pas le copie des autres. Chaque expérience de publication est différente. Apprenez ce qui vous correspond, ce qui ne vous convient pas, et construisez le reste de votre carrière en fonction. Il y aura forcément des pots cassés, mais vous aurez de bonnes chaussures pour marcher dessus, ensuite.
💜 Vous avez le temps. J’ai été publiée à trente ans, et j’en suis heureuse. C’était le bon moment pour moi, celui où j’ai pu vivre tout ça sans que ça n’ébranle trop mes fondations, parce que je me suis construite des bases et un système de soutien solide. J’en avais besoin, sinon, j’aurais explosé en plein vol, je crois. Votre moment à vous peut arriver plus tard, plus tôt, peu importe, mais écoutez-vous et ne contemplez pas votre date de naissance, la mort dans l’âme. C’est juste un chiffre. Y’a plein de late bloomers trop géniaux, en écriture comme ailleurs, et de jeunes prodiges bluffants.
💜 Renseignez-vous sur vos droits, que vous négociez vos contrats ou pas : savoir, c’est une forme de pouvoir. Des organismes comme la ligue des auteurices pro et la charte des illustrateurs·ices jeunesse sont là pour vous renseigner, tout comme des comptes ressources tels que la Plume du droit.
💜 Lisez ma newsletter, elle est bieng.
Merci de m’avoir lue et à bientôt pour un nouveau numéro !
Marêva. 💜
Si vous avez envie de me lire un peu plus : Les deux tomes de ma romantasy, la Sorcière et le Protecteur, sont disponibles en librairie & en ligne. Si vous aimez les sorcières au caractère bien trempé, les chevaliers torturés par leur honneur, le slow burn, la magie et l’aventure, cette duologie pourrait vous plaire !
Côté actualité, je serai en dédicaces à :
📌 Dunkerque, le samedi 14 décembre (La Bouilloire aux livres, de 15h à 18h)
📌 Marsannay la Côte, Le 21 décembre (l'espace culturel Leclerc, de 15 à 18h)
📌 Dijon, le 09 février (Cultura Toison d’or, horaires à confirmer)
📌 Strasbourg, pour le festival Escapade, du 15 au 16 février 2025 (horaires à confirmer)
Tu as accompli quelque chose de beau ! Sois-en fière ! Moi je suis fière de toi 🖤